Hadjaï-Akhil Manohar

Nom: Manohar
Prénom: Hadjaï-Akhil
Surnom: L'homme-poisson
Âge: 25 ans
A quel groupe appartenez-vous?: kuam
Travail: Pêcheur
Si vous êtes un Kuam, quel est votre don de base: Régule son besoin en oxygène en agissant sur les battements de son coeur.

Caractère: Je pense pouvoir me définir comme quelqu'un qui ne facilite pas les rencontres. Je suis assez dur autant avec moi-même qu'avec les gens qui m'entourent. On pourrait croire que je suis arrogant mais c'est simplement que je connais mes limites, je ne me vante jamais de ce que je suis sûr d'être incapable d'accomplir. Car je me connais très bien et je n'accorde peu d'importance à ce qu'on raconte sur moi. Pour certains je suis un être vil pour d'autre, je suis une énigme à résoudre. En fait, je ne suis qu'un homme sévère qui va peu vers les autres et de dévoile difficilement. Peu bavard, mes phrases sont pour la plupart courtes et directes. Dans le village, on me connaît pour mon don mais également pour mon travail bien fait. Je prends des risques sans pour autant être une tête brûlée, je suis d'ailleurs quelqu'un de calme et logique qui ne s'engage pas sans réfléchir. J'ai l'esprit agile et l'instinct de mes ancêtres comme tout bon Kuam, pourtant je suis le dernier de ma génération et je sais que cela pèse sur le destin que je me dois de choisir. J'aime mon travail car il me permet de rester seul, sans pour autant être coupé du monde. Je suis homme dévoué et de parole. ça ne m'amuse pas de tromper les gens pour en tirer profit, je n'attache d'ailleurs pas beaucoup d'importance à l'argent.

Physique: Grand, brun, musclé, une peau hâlé par le soleil, des yeux bruns, des cheveux long noirs tirés en arrière... je ne sais quoi vous dire pour me décrire à vous. J'ai l'allure d'un Kuam tout simplement. Quelques lanières d'ordre pratique et un pantalon de solide toile noir muni d'une sorte de jupe noir, voilà ce que je porte le plus communément. Je me déplace généralement nu pied ou alors muni de fines sandales de cuir souple. Je porte quelques bijoux artisanaux fait par l'une des vieilles femmes du village. (Pantalon dans ce style, remplacer juste la jupe par un pantalon):

Spoiler:

Signes particuliers:Il plonge à des profondeurs que tout homme aurait du mal à atteindre.

Armes: Il n'affectionne pas énormément les armes. Ses poings lui servent de défense mais il possède un coutelas avec lequel il vide le poisson.

Histoire: J'ai vu mon premier rayon de lumière en terre Kuam, au sein de toute ma famille car à cette époque nous vivions tous ensemble de ma grand-mère maternelle jusqu'à mon plus lointain cousin. La hiérarchie Kuam voulu que très vit, nous nous rendions utiles pour la communauté, moi, mes frères, mes cousins qui n'étions séparés que par quelques années. Il est vrai que j'étais de loin le plus chétif, le moindre bobo me faisait tomber en sanglot. De mes larmes de crocodiles, il ne me reste plus grand chose depuis cette impensable journée. Jamais, nous n'aurions pu croire à tel massacre. Nous; Kuam, sommes reconnu comme le plus paisible peuple du Royaume et il a fallu qu'on vienne nous chercher querelle. Ces hommes venus sur leurs grands navires blancs étaient affamés, nous les avons nourris et nous leur avons offert le gîte pour la nuit. Pour nous remercier, ils ont donnés une boisson étrange aux hommes qui ont eu vite fait de les rendre maladroit et faible. Ils en ont profité pour les massacrer, pour violer les femmes et battre les vieillards jusqu'à leur dernier souffle. Et moi derrière ma fenêtre! Moi qui regardait le village devenir un lieu sanglant. J'eus vite fait de partir réveiller mes frères endormis la panique au coin des yeux, ayant bien du mal à me faire comprendre sans pleurer. Je n'ai pas eu le temps d'y arriver. Nous, pauvres enfants étions les derniers de notre village. Nous avons étés enfermés dans des sacs de toiles et par jeu, nous avons été jetés à la mer. Je me souviens avoir vu la dernière lueur de vie s'échapper du regard de mon frère qui se débattait dans le même sac ou j'étais. Je ne sais pas combien de temps j'ai lutter pour sortir de ce sac, mes poumons se vidaient de leur air alors que mon frère mort était ballotté par les courants que je provoquais avec mes bras. J'en suis sorti vivant, j'ai réussit à refaire ma vie dans un village voisin mais à chaque fois que je plonge, j'ai encore cette peur de croiser un sac de toile, prisonnier des profondeurs.

Autres:A l'abordage!