Pirate's Land
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 Quelque part, sur l'océan

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Ywen Märb
Capitaine de l'Amazone
Ywen Märb


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MessageSujet: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeMer 22 Juil - 3:06

L’Amazone voguait depuis déjà trois jours, sur une mer calme et ensoleillée, sans qu’un bateau ou une terre ne se présente à l’équipage. L’Espadon les avaient définitivement semé à cause d’un vent défavorable et du bateau pirate qui ne portait pas son nom pour rien. Ywen fixait l’horizon, dans un geste inutile. La vigie l’avertirait s’il y avait quelque chose à l’horizon, avant même qu’elle ne puisse le voir d’en bas.

La Capitaine ne pouvait pas se plaindre du beau temps qui donnait le temps à l’équipage de faire le ménage du navire et de vérifier que tout était en état (ce n’est pas parce qu’elles ont décidée de prendre la mer qu’elle se conduisent comme des porcs), mais il y avait si peu de vent que leur allure donnait l’impression d’être sur un bateau de plaisance. Le soleil plombait sur leur crâne, les obligeants à se recouvrir d’un chapeau ou de bandeaux pour ne pas que le soleil ne les rendent fiévreuses. Le vent prenait doucement dans les voiles déployées et les portaient à un rythme lent sur les eaux calmes.

Ywen n’avait pas gagné sa cabine pour autant. L’Espadon n’avait pas été revue, mais elle ne pouvait s’empêcher de trouver cette fuite étrange. Fuir sans combattre, alors que l’armature ne semblait pas avoir été abîmée par un autre navire. L’Amazone était de plus en plus connue sur l’Océan, mais de là à dire qu’elle faisait fuir les bateaux pirates sans avoir combattu. L’effet était habituellement le contraire: on cherchait à aller vérifier si les rumeurs, quelles qu’elles soient, étaient fondés.

Quoi qu’il en soit, l’attitude de L’Espadon cachait quelque chose et elle ne pouvait s’empêcher de fixer le large avec la certitude qu’il apparaîtrait quelque part. Il fallait pourtant se résoudre. Si L’Amazone l’avait pourchassé durant une semaine, elle l’avait bel et bien perdu, maintenant. Peut-être les pirates transportaient-ils quelque chose de trop précieux pour risquer de le perdre? N’importe quoi. Elle n’y croyait pas. Ses doigts pianotaient sur le bois dans un geste impatient. Elle murmura, entre ses dents:


-Tu vas te montrer...
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Nathan Delroe
Second de l'Amazone
Nathan Delroe


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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeJeu 23 Juil - 3:21

L’Espadon, c’était le bateau qu’il poursuivait depuis 3 jours. Le jeu du chat et de la souris avait été des plus frustrants, à maintes reprises, le bateau apparaissait à l’horizon et disparaissait et la lourde proue de l’Amazone faisait défiler l’océan dans une écume blanche des plus captivantes.

Nathan s’activait sur le bateau, passant derrière les unes et les autres pour vérifier leur travail, remettre des cordages parfaitement alignés, refaire des nœuds pourtant solides mais qui n’avaient pas assez de soin à son goût. Il avait reçu suffisamment de coup de baguette dans le dos pour ne pas avoir fait les nœuds comme sa mère le lui avait enseigné et bien des années plus tard, cet enseignement était devenu une réaction compulsive dès qu’il jaugeait un travail en-dessous de la normal. Il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était devenu un maniaque des choses bien faites au point qu’il en agaçait plus d’une. De plus, c’était un homme au milieu de féministe et son passage levait des colères, les femmes pensant qu’il défaisait leur travail pour leur montrer que lui savait mieux faire. Pourquoi le gardait-on alors ce noyé qu’on aurait dû ramener sur terre il y’a des années ?

Nathan se dirigea d’un pas certain vers le Capitaine qui fixait l’horizon, Amarine et Laureen, les filles du capitaine sortirent subitement de la cabine en courant, le forçant à faire un arrêt brutal pour ne pas les renverser. Il monta les quelques marches qui menaient à la poupe et s’adressa directement sa supérieur.


_ Capitaine, je sais votre fougue pour rattraper l’Espadon mais nous nous dirigeons sur une barrière de corail. Nous risquons d’éventrer la coque avant même de les avoir rattrapé.

Autre chose, le rendait nerveux. Là, où il y avait des récifs, il y’avait des sirènes et pas des plus amicales. Si l’Amazone en grande partie n’avait rien à craindre puisque les femmes n’étaient pas atteintes par le chant des sirènes, lui y serait exposé sans pouvoir opposer de résistance. Comme un pantin soumis aux désirs de ces femmes-poissons qui se délectaient de la chair humaine.
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Ywen Märb
Capitaine de l'Amazone
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeLun 27 Juil - 5:23

Ywen ne se retourna pas, reconnaissant les pas de son second, derrière elle. Elle écouta les sages paroles du jeune homme sans sourciller. Elle n’était pas de celles qui s’offensaient de la compétence d’un individu. Tant que la présence d’une personne était utile à l’équipage. Un sourire moqueur apparut sur son visage, comme si elle ce moquait d’elle-même. Elle abandonna brièvement du regard la mer qui s’étendait à perte de vue, pour expliquer la raison de sa moquerie, fixant Nathan:

- Je suis en conflit d’intérêt il me semble.

Son sourire s’effaça et elle retourna son œil vers le large, attendant que le bateau réapparaisse, même s’il ne le ferait pas. Elle n’avait pas le choix de ralentir une fois près du banc de coraux si elle voulait éviter d’abîmer son navire, mais L’Espadon ne les auraient pas emmené par-là si ce n’était pas ce qu’ils avaient voulut. Contourner prendrait trop de temps. Reculer était impossible, pour elle. Elle avait reprit un air sérieux, agacée de ce jeu. Elle ne se laisserait pas coincer comme une vulgaire gamine dans une ruelle sombre.

- Je n’ai pas l’intention d’abandonner, mais je me suis lassée de jouer leur jeu. Il ne me plait pas d’aller me faire canonner dans les coraux.

Ses doigts cessèrent de tapoter sur le bois. Si une femme tourne le dos à un homme pour s’en aller, l’homme la suivra-t-elle? Devrait-elle éveiller cet instinct primaire du capitaine de L’Espadon?

- Je n’aime pas l’idée de changer de cap et de donner une impression de reculer, mais croyez-vous qu’ils nous suivent si le chat se transforme en souris?

Elle retourna son regard vers le second, intéressée à connaître son avis, comme toujours. Il n’était peut-être pas tout à fait le genre «brute épaisse» comme ceux qu’elle devait affronter, mais il pouvait facilement avoir une meilleure idée de ce qui se passait dans la tête d’un viril… et rustre pirate. Un avis masculin ça avait ses avantages!
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Nathan Delroe
Second de l'Amazone
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeLun 27 Juil - 6:23

Pourquoi la réponse de sa supérieure ne le surprit pas ? Ywen avait cette témérité que peu de femmes ont. La suivre était comme une décharge d’adrénaline à jet continu. Il fallait avoir le cœur bien accroché lorsqu’elle prenait une décision. Le cœur bien accroché, et un bon lot de confiance pour exécuter sans broncher ses ordres.
Feinter l’abandon, voilà ce qu’elle proposait. Il est vrai que s’estimant vainqueur, l’Espadon aurait pu faire demi-tour pour prendre le risque de les canonner mais Nathan n’y croyait pas.


_ Je pense que si l’Espadon avait voulu vous combattre, il l’aurait fait depuis longtemps… cependant si nous lui donnons l’impression d’être en difficulté peut-être fera-t-il demi-tour pour nous achever.

Nathan prit un instant de répit, pour mettre en ordre le plan qui s’était élaboré dans sa tête, de manière à être le plus clair possible auprès de son capitaine.

_ L’espadon se déplace à la vitesse de 5 nœuds, si nous nous rendons dans les coraux de manière à paraître en mauvaise posture et qu’ils décident de nous attaquer, il nous faudra au mieux quelques 5 minutes pour virer de bord sans plus heurter les coraux et les tenir à portée de tirs. Il faudra cependant prendre un gros risque et attendre qu’ils soient proches, à leur tour pris dans les récifs. Là, ils n’auront pas le temps, ni la possibilité de manœuvrer et nous pourrons les balayer avec facilité… Cependant ce plan comporte une faille Capitaine, si nous nous engageons dans les récifs et qu’ils décident de ne pas faire demi-tour pour nous attaquer, nous perdrons encore plus de temps pour sortir des coraux et nous n’aurons certainement que peu de chance de les rattraper.

Le jeune second détourna à son tour le regard vers l’horizon. Voir apparaître le navire pourchassé à l’horizon aurait déjà été une grande source d’indications mais voilà, seul demeurait la certitude du Capitaine d’être encore à leur trousse. Sur l’Océan, il y’avait peu d’endroit où se cacher et pourtant certains navires jouaient ce jeu à la perfection.
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Ywen Märb
Capitaine de l'Amazone
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeMar 28 Juil - 4:46

Ywen sembla hésitante à l’idée. Ce n’était, en effet, pas sans risque. Réfléchissant à cette proposition et exécutant mentalement les manœuvres que le bateau devrait effectuer. Quelques secondes s’écoulèrent encore après que Nathan ait exposé le plan qu’il avait eut. Elle répondit, pour résumer l’explication qu’il avait donné et ce donner quelques secondes encore pour jauger de l’idée:

- Jouer les demoiselles en détresses, en sommes...

Il n’était pas son genre de chercher à apparaître en détresse, au contraire. Elle aurait été au bord de l’agonie, qu’elle aurait probablement fait mine d’être en plaine forme. Son orgueil souffrait de cette idée, mais connaissant sa faiblesse qu’était sa trop grande fierté, elle songea que ce pouvait être un moyen efficace d’attirer l’Espadon. Si, évidemment, ils n’étaient pas prit à leur propre jeu.

-Je préfère les combats jouer à la loyale. Mais j’en attend certainement trop d’un pirate! Ils seront plus rapide que nous pour éviter les récifs. Notre marge de manœuvre sera de courte durée. Il faudra les mettre à porter de canon au plus tôt et viser le gréement. S’ils veulent sortir de là, ils devront ramer.

Elle se détourna de l’océan pour chercher des yeux les deux gamines qui courraient encore sur le pont.

-AMARINE!

Le vent porta la voix autoritaire de la mère jusqu’à l’enfant qui s’arrêta dans son jeu, suivit de sa sœur. Elles s’avancèrent et montèrent pour rejoindre la capitaine et son second, craignant de se faire accuser de quelques bêtises.

- Va avec ta sœur dans la cabine et tu y restes jusqu’à ce que je te donne la permission d’en sortir.

Elle tira l’un de ses pistolets et le tendit à la plus vieille des deux enfants qui l’attrapa aussitôt, comprenant que ce n’était pas là une punition. Elles devaient se cacher pendant que les autres allait se battre contre les pirates, comme à l’habitude. Le pistolet n’était là que pour les protéger s’il arrivait quelque chose. Mais elle vivante, Ywen n’aurait jamais laisser quoi que ce soit arriver.

-On pourrait vous aider! J’ai douze ans maintenant et…

-Non. Quand tu seras une adulte (vaccinée et) responsable on verra. En attendant les adultes ne courent pas sur le pont toute la journée et ne joue pas à la cachette entre les barils de rhum. Ouste, du vent!

Amarine grommela, comme d’habitude, mais les deux gamines disparurent bientôt vers la cabine d’Ywen. Assurant qu’elles l’avaient écouté, Ywen ne détourna son regard que lorsqu’elles furent parties. Un jour elle serait en train de découdre un pirate avant de découvrir Amarine quelques part sur le pont en train d’essayer de faire de même. En attendant, elle souhaitait seulement que ce ne soit pas trop vite. Il ne restait plus qu’à réunir tout le monde pour partager le plan et avertir calmement tout le monde que l’erreur la plus minuscule de l’une pouvait couter la vie de toutes les autres.


L’Espadon avait reparue une dizaine de minute plus tôt. Ywen n’attendait pas de le voir réapparaître pour ne pas trahir son attente. Ils avaient trouvé un endroit entre les récifs où L’Amazone pouvait, en prenant garde, changer de direction sans trop de risques. Ywen donnait des ordres, veillant surtout à ce que les canons soient bels et bien chargé, prêts à être sortis au premier ordre. Elles pouvaient avoir l’air de s’occuper de déprendre le bateau, surtout qu’elles devaient réellement surveiller qu’elles ne se prendraient pas par inadvertance. Ywen attendrait encore la moitié d’une heure. L’Espadon, s’il ne tournait pas, ne reviendrait pas, mais elle savait qu’il avait vu que l’Amazone était devenu trop longtemps pour que tout aille comme cela aurait dut. Elle n’eut pas à attendre plus longtemps, ni à montrer de signe d’impatience. L’Espadon avait changé de cap rapidement, mais elle le sentait hésitant, n’osant fixer le bateau trop longuement pour ne pas avoir l’air de l’attendre, elle se concentrait à donner des ordres précis, tournant le dos au bateau pour ne pas se trahir. Pour avoir une femme sur son bateau qui savait lire sur les lèvres de manière surprenante, elle savait qu’il valait mieux agir de manière excessive, même si elle pouvait passer pour paranoïaque. Elle passa près de son second qui devait s'occuper de donner l'ordre décisif aux canonières, murmurant:


- Dès qu'il sera à porté de canon. Ne le laissez pas abîmer nos voiles et massacrez les leurs.

Elle n'avait pas passer sa semaine à courir après un bateau pour se faire faucher son bateau à cause d'un mauvais tir de canon. Elle fixa L'Espadon d'un oeil sévère et se dirigea vers le gouvernail pour l'attendre alors qu'elle sentait, au rythme plus lent de L'Espadon, qu'il rencontrait les premiers récifs imposants.
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Nathan Delroe
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeMar 28 Juil - 5:52

Le second baissa la tête devant l’hésitation du Capitaine qu’il prit pour un refus dû à la qualité médiocre de son plan. Il tourna la tête sur le côté pour étouffer ses murmures, se maudissant silencieusement. S’il avait eu plus de temps, il aurait pu lui en proposer un bien meilleur. Il avait conscience que son plan était totalement à l’encontre de l’image que ces femmes voulaient donner d’elles-mêmes mais il ne voyait pas meilleur moyen pour attirer le lâche navire à leur rencontre. Les paroles de la Capitaine ne faisaient que lui prouver ce qu’il pensait tout bas : elles ne voulaient pas paraître de ses damoiselles en détresse qui ont besoin d’un preux chevalier pour les protéger du dragon… mais d’un autre côté, la Capitaine voyait elle-aussi, une opportunité d’enfin mettre un terme à cette course poursuite qui tenait les marins éveillés depuis presque quatre jours. Nathan écouta ses ordres avec attention. Il comprenait bien ce qu’elle désirait faire sans qu’elle ait besoin d’en ajouter davantage.

_ A vos ordres Capitaine !

La laissant prendre la barre, il quitta la passerelle pour se rendre sur le pont principal, croisant au passage les deux filles du Capitaine qui montaient à grandes foulées les marches vers le lieu qu’il venait à peine de quitter. Etait-ce mal de considérer ces deux fillettes comme ses petites sœurs ? Cela ne faisait que deux ans qu’il naviguait sous les couleurs de l’Amazone mais ces deux fillettes là, c’était ce qui rendait encore son cœur humain… s’il leur arrivait quelque chose, il s’en voudrait à mort. Certes, il ne pouvait pas se comparer à Ywen, elle était plus une mère pour elle que Amanda Delroe pour lui. D’ailleurs il n’avait pas le souvenir de l’avoir appelé une seule fois maman.

Se déplaçant à vive allure entre l’équipage, il donna discrètement les ordres pour que chacun joue la comédie et que leur mascarade ne tombe pas à l’eau avant d’avoir pu balayer l’équipage ennemi. D’ailleurs, l’Espadon reparaissait à l’horizon semblant ralentir pour fixer l’Amazone et voir si cet équipage de femmes allait tomber dans leur piège. Ils se rapprochaient des récifs, guider par le bras ferme de la Capitaine. Nathan accouru à l’ancre et débloqua le pilot rotatif qui tenait la lourde chaine de métal. L’arrêt fût brusque les propulsant vers l’avant lorsque que l’ancre vînt à toucher le sol mais cela eut pour effet de donner l’impression à l’Espadon qu’ils avaient heurté les récifs. Le reste, ils le devraient à leur jeu d’acteurs et tous s’y mirent à cœur joie. Nathan se releva et courut vers la mer, se penchant au-dessus de l’eau, comme fixant les dégâts qu’avaient provoqués les récifs. Il se recula venant frapper rageusement la rampe devant lui dans un regard qui ne semblait pas se soucier des voiles blanches qui grandissaient à l’horizon.

Il descendit à la cale sans souffler. Il ne fallait pas que les canonniers sortent l’embout des canons trop vite sinon le bateau ennemi comprendrait leurs manœuvres et changerait de cap pour leur échapper. Il répéta les ordres du Capitaine avec un soin tout particulier. Pas question, qu’elles ratent leurs tirs. Les boulets chainés étaient prêt et bientôt leur chaine viendrait briser les mats du navire, leur coupant toute retraite.

Nathan remonta à la surface, fit un geste imperceptible à d’autres que la Capitaine, pour lui faire comprendre qu’ils étaient prêts. L’Espadon était vraiment rapide et on pouvait déjà apercevoir des détails des vêtements de l’équipage adverse ainsi que les cris visant à les intimider. Son sabre accroché à sa ceinture, il n’attendait que le cri de son supérieur pour s’élancer sur l’Espadon. Bientôt, on entendit le choc de leur coque s'encastrant dans un récif et leur bateau s'immobilisa en les propulsant à leur tour vers l'avant. Nathan fit signe de relever l'ancre de moitié qu'ils puissent manoeuvrer s'ils avaient besoin de bouger pour échapper aux tirs, si toutefois il put en avoir car l'Espadon était mal orienté pour des tirs précis.
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Ywen Märb
Capitaine de l'Amazone
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeVen 31 Juil - 0:03

Ywen veillait d’un œil sévère et calme et si son cœur palpitait devant la crainte que le plan ne fonctionne pas, son visage restait froid et sa main ferme. Elle n’avait pas droit à l’erreur. Le bateau approcha, dévoilant un viril équipage de rustres pirates qui n’avait rien de bien particuliers.
Ywen eut une légère moue, visiblement peu impressionner par l’attitude des pirates de l’Espadon. Comment pouvait-on se trouver impressionner par des cris de guerre et l’entrechoquement de lames. Seule l’odeur des hommes partis trop longtemps en mer avait quelques choses de réellement agressant pour les narines et aurait risquer de faire s’évanouir une femme de haute-bourgeoisie. Mais, heureusement, les femmes de l’Amazone n’étaient pas des bourgeoises. Sa voix traversa le bruit, sans qu’elle eut besoin d’hurler à s’en casser la voix, porter par un vent favorable surement. L’Espadon se prit à son propre piège, frappant des récifs restés invisibles à leurs yeux empressés. Le bruit de collision sonna à l’oreille de la capitaine comme une indication à passer à l’attaque.


- Démâter moi cette truite.

Il ne fallut que quelques secondes pour que les canons surgissent du ventre du bateau, visant les trois mâts du navire adverse. Le bruit des canons étouffa celui des pirates qui cherchaient à les impressionner. La première salve de boulets chainés traversa le ciel et vint frapper, déchirants les voiles et trouant le pont, écorchant les mâts brutalement pour les briser. Alors qu’une deuxième salve se préparait, les grappins furent lancé de chaque bateau pour accrocher l’autre. Les pirates, s’ils avaient pensé fuir un instant, surent probablement que c’était inutile. Et puis… un équipage de femmes ça n’avaient rien de bien impressionnant. Sa voix résonna de nouveau, sans qu’elle n’aille à se casser la voix, audible pour celles (et celui) qui la connaissait.

-À L’abordage.

Ywen resta au gouvernail, sortant son sabre, alors que les canons jetaient une nouvelle décharge. Le Grand mât ennemi craqua sinistrement, touché à de nombreuses reprises. Les yeux d’Ywen se levèrent pour regarder ballotter le mât qui menaçait de s’effondrer. Heureusement, la position du navire ennemi les tenaient hors de porté du mât qui s’effondra pour plonger dans la mer. Bientôt les grappins servirent de passerelles improvisées, pirates autant que corsaires s’y accrochant pour aborder l’autre navire.
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Nathan Delroe
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeVen 7 Aoû - 2:15

Le mât plongeant dans l’eau souleva une vague qui fit tanguer les bateaux plus que de coutume et c’’est au bruit des canons que Nathan lança son grappin dès qu’ils en reçurent l’ordre. Le crochet agrippa un cordage du bateau adverse et monté sur le bastingage, il s’élança dans le vide pour venir aborder l’Espadon qui avait déjà prit en mains la décision de se battre jusqu’au dernier. Il n’y a pas pire qu’un pirate qui sait que son navire est en trop mauvais état pour repartir et que sa seule solution pour s’en sortir, est de récupérer celui de l’adversaire. Avec un peu de chance, les avaries causés au bateau aurait rendu leur cargaison de poudre inutilisable et donc il ne pourrait pas transformer leur bateau en bombe lorsqu’ils verraient qu’ils perdaient la bataille. Car des hommes qui savent qu’ils n’ont plus rien à perdre sont des plus insondables, toutes leurs décisions deviennent de l’ordre de la folie et sont presque impossible à anticiper. On a vu des pirates, percés de centaines de coups de sabre continuer à se battre juste pour pouvoir emporter avec lui quelques vies supplémentaires avant de mourir.

Les balles sifflaient déjà à ses oreilles lorsque ses bottes martelèrent le pont du bateau pirate. L’équipage de l’Amazone n’était visiblement pas les bienvenus en ces lieux et Nathan et quelques comparses durent bondir derrière des caisses pour se protéger des balles. Les tirs creusaient le bois en venant rebondir contre les planches et attendant que les hommes finissent par espacer leurs tirs pour recharger leurs armes, l’équipage se sépara pour commencer un combat qu’ils attendaient depuis quatre longues journées de traque. Pistolet dans la main droite, sabre dans la main gauche, Nathan croisa le fer avec l’un des puants pirates. Bien vite, le sang commença à couler sur le pont. Mais aussi vrai qu’il y’avait des morts du côté des adversaires gisants sur le sol, il y’avait également des femmes de l’Amazone et hélas on ne pouvait prendre le temps de verser une larme pour celles qui les avaient déjà quitté.

Nathan entendit une détonation puis une douleur vive dans l’épaule, à moins que ce ne soit d’abord la douleur qui lui vînt avant la détonation ? Toujours est-il qu’une plainte franchit ses lèvres alors qu’il paraît le coup de sabre d’un marin. Le forçant à reculer d’un coup de pied dans l’estomac, il constata le liquide chaud qui coulait sur son bras, s’écoulant jusqu’à son ventre pour venir frapper le sol de fines gouttelettes. La balle avait percé son tatouage pour venir se ficher dans l’omoplate. Nathan se tourna, furieux vers l’homme qui l’avait pris pour cible.


_ La prochaine fois, vise le cœur ignare !

Son pistolet se tendit dans sa direction, son doigt pressa la détente et la balle qui émergea vînt à son tour se ficher dans le cœur du pirate qui tituba sur la passerelle avant de venir s’écrouler sur le pont. Nathan reprit le combat avec son cher partenaire qui s’étant remis du coup de pied, revenait chercher la suite. Le second fit tourner le pistolet, maintenant déchargé, dans sa main pour lui assener un bon coup de crosse dans la mâchoire avant de lui trancher la gorge d’un revers de sabre. L’arme à feu retrouva refuge dans sa ceinture afin d’en demander le moins possible au bras blessé et le combat reprit de plus belle.
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Ywen Märb
Capitaine de l'Amazone
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeVen 7 Aoû - 3:15

Ywen n’était pas de ses capitaines corsaires qui attendaient sagement sur le pont, à l’abri des coups, que le combat se termine. Ce n’est pas ainsi que ce gagnait le respect, ce n’est pas ce que son père lui avait enseigner. Elle préférait s’occuper elle-même de la barre, mais lors des combats, le timonier devait prendre sa place pour éviter que les pirates ne s’intéressent au contrôle du bateau. Elle faisait confiance à ses femmes, se refusant à rester derrière. Son regard chercha d’instinct, sur les deux navires qui se transformaient en terrain de combat à une rapidité déconcertante, le capitaine ennemi. Elle visait ni plus ni moins que la tête, au sens figuré, car si ce n’était pas toujours suffisant pour arrêter un équipage, il arrivait tout de même que la peur de la mort fasse se rendre les hommes. Plus encore, elle ne voulait pas laisser une autre se charger de défier celui qui les avait nargué tout ce temps. C’était son orgueil, avant tout, qui la faisait agir.

Elle ne tarda pas à trouver l’homme qu’elle cherchait malgré la tumulte et son cœur ne se serra pas en le voyant transpercer une jeune matelot. Le temps n’était pas aux pleurs, toutes savaient les risques qu’elles courraient sur un navire. Le capitaine était d’un âge avancé, mais pas assez pour pouvoir compter sur une faiblesse dut à la vieillesse, au contraire, il fallait craindre son expérience et ce que le temps lui avait apprit et qu’elle ne savait pas encore. Elle dut éviter une balle de justesse, mais elle s’avançait vers le pavois de L’Amazone, pour, à son tour, traverser vers le navire adverse. Elle s’arrêta un instant lorsque le canon de pistolet la pointa. Le pirate étant apparut devant elle sans qu’elle n’y prenne garde. Être une femme avait un avantage. Les hommes manifestaient souvent un instant d’hésitation, se demandant s’il devait lancer une blague à la capitaine ou la tuer immédiatement. Bien mal en fut pour lui de se poser lui aussi la question. La lame du sabre d’Ywen fendit l’air avant qu’il ne se décide et l’éclat du sang ennemi vint tacher son visage alors que le corps du pirate s’effondrait sans avoir eut le temps de se prendre la gorge. Un sifflement sourd à son oreille lui avait indiqué qu’il avait eut temps de tiré. Le cillement persista à son oreille un bon moment, mais elle ne vérifia pas si l’oreille était touchée elle-même.

Le capitaine ennemi avait eut temps de disparaître de sa vue. On ne se rendait pas de capitaine à capitaine d’un tour de main. Elle l’entraperçue un bref instant, constatant par le regard qu’il eut en sa direction, que lui aussi aspirait à confronter son sabre au sien. Tant mieux, il serait plus facile à rejoindre ainsi. Son pistolet, celui des deux qu’elle n’avait pas donné à Amarine, fut dans sa main en moins de deux et elle visa la tête, cette fois ce n’était pas au sens figuré, d’un pirate qui s’agrippait au câble de son grappin pour venir rejoindre l’Amazone. Son crâne explosa et ses mains lâchèrent leur prise. Le pistolet revint à sa ceinture avant qu’elle n’empoigne le câble pour traverser de l’autre côté, manœuvre des plus dangereuse puisqu’il pouvait lui arriver n’importe quand la même chose que le pirate qu’elle venait de tuer. Qui ne risque rien n’a rien et elle pouvait compter sur la vitesse d’exécution pour ne pas se prendre une balle dans la tête.

Elle passa par dessus le pavois ennemi pour se joindre à la bataille, son sabre retrouvant sa main dès que cette dernière fut libre et arrêta de justesse une lame qui fondait sur elle.


[la suite dans le prochain épisode! revenez nous demain à la même heure pour savoir ce qu'il adviendra d'Ywen Märb ><]
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Amarine Märb
Mousse sur l'Amazone/Fille d'Ywen
Amarine Märb


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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeVen 7 Aoû - 5:23

- Maman a dit qu'elle ne voulait pas qu'on aille sur le pont, Marine ! C'est dangereux!

Du haut de ses dix ans, Laureen regardait avec inquiétude sa grande soeur se préparer pour participer à la bataille. Depuis plusieurs minutes, les deux fillettes écoutaient avec attention les bruits de lames et de pistolets qui résonnaient sur leur bateau. Leur mère devait être sur le pont à défendre le navire. Elle n'aurait jamais laissé le bateau en sachant qu'elles étaient là.

- Maman sera fière de moi quand elle verra que je sais me battre comme les matelots ! Je suis tannée de toujours attendre que la bataille finisse pour sortir! Je sais me battre comme elles. Maintenant, cache-toi derrière le bureau de Maman et ne bouge plus, d'accord ?

Amarine arma le pistolet de silex que jeta un dernier coup d'oeil derrière elle pour être sûre que Laureen avait fait se qu'elle lui avait demandé. La jeune mousse ne voulait plus rester cachée, elle voulait montrer à tous le monde qu'elle était douée. Sa mère allait être fière d'elle quand elle verrait qu'elle avait tué son premier pirate!

Sortant doucement de la cabine du capitaine pour ne pas être repérer par les pirates qui se battaient sur le pont, Amarine se faufila derrière les barils sous les escaliers pour évaluer la situation. Quelques Corsaires étaient sur l'autre navire et plusieurs pirates avaient pris d'assaut le leur. La jeune fille ne voulait pas prendre le risque de tomber dans l'eau si elle traversait sur l'Espadon. Elle n'avait jamais abordé un bateau comme elles avaient vu faire Nathan à de nombreuses reprises. Aussi bien aider sa mère sur l'Amazone. Armée de seulement du fusil qu'elle lui avait donné, la jeune fille appuya son bras et l'arme sur les lamelles de bois des barils et visa un pirate qui combattaient deux jeunes matelots. En tremblant, Amarine mis sur doigt sur la détende et tira. La première balle manqua la cible de plusieurs centimètres. Quand elle tira de nouveau, avec plus de précision cette fois, elle toucha la jambe du loup de mer qui se s'entendait surement pas à recevoir une balle. Cela donna la chance d'en finir pour les deux matelots.

Marine retint un cri de joie. Elle avait réussi, peut-être pas du premier coup, mais elle avait réussi! Elle arma encore une fois le fusil, encore plus enthousiasme. Elle blessa en tout trois pirates qui se firent tuer par les femmes de l'Amazone. Après le cri du dernier pirate qu'elle avait touché, Amarine regarda le spectacle avec envie. Elle ne se jetait pas dans le combat la tête baissée, c'était trop dangereux et puis, elle ne voulait pas que sa mère la voie sur le pont. Le sermon qu'elle aurait si elle se faisait prendre ! Amarine en avait des frissons juste à y penser. Elle allait donc retourner dans la cabine pour rassurer Laureen quand elle entendit des pas derrière elle. Elle eut juste le temps de se retourner pour voir un pirate lui sourire un peu trop gentiment.


- Et voilà la jolie Demoiselle! Le capitaine sera bien content de t'avoir à bord avec nous !

Amarine pointa le pistolet sur lui, mais quand elle appuya sur la gâchette, un ''clic '' retenti. Il n'y avait plus de balles...

Le sourire du pirate fut plus grand alors qu'il attrapait Amarine par la taille pour la faire traverser le pont rudimentaire
qui liait les bateaux. Farouche, la jeune fille frappait la poitrine du pirate de ses pieds. Sans résultats. En désespoir de cause et voyant l'eau se rapprocher, elle lui mordit l'épaule. Il lâcha un cri, mais il serra encore plus le corps frêle d'Amarine. Il était déterminé à l'emmener avec lui.


(HJ: Vous pouvez dire que j'ai traverser ou non, alors c'est autant Nathan ou Ywen qui peut intervenir. )
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Nathan Delroe
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeVen 7 Aoû - 22:57

Sans pourtant faire preuve de barbarie, les corps mouvants sur chaque bateau étaient bientôt tachés de sang, parfois le sang ne provenait même pas de leur propre corps mais de ceux des adversaires. Ils auraient provoqués le dégoût à la Cour du Roi s’ils s’étaient présentés ainsi. Les nobles ne se tâchaient guère les mains, on pourrait même dire que la vue du sang leur soulevait le cœur. Tout cela prouvait qu’il n’avait pas de place pour les craintifs ni les âmes sensibles sur un bateau. Ici, c’était marche ou crève ! Au moins, l’on pouvait vérifier que ce n’était pas de l’eau salé qui coulaient dans les veines des marins.

Entre deux croisements de fer, il vit un petit visage juvénile courir sur le pont de l’Amazone. Son sang ne fit qu’un tour et déjà il jouait des coudes pour se frayer un chemin à travers la masse, griffant la chair de son sabre pour rejoindre au plus vite son bateau initial. Avançant jusqu’au bastingage ennemi, il se sentit pâlir en voyant le pirate la prendre par la taille et commencer à l’emmener sur l’Espadon. Que croyait-il qu’il allait faire ce stupide pirate, la ramener sur son bateau et repartir avec leur navire. La coque avait été brisée par les récifs et les tremblements dans le bois qui chatouillaient la plante de leurs pieds révélait que le bateau prenait l’eau par en-dessous. Il n’y avait aucune chance qu’ils repartent avec de tels dégâts. Et puis outre cela, il était hors de question de laisser le pirate l’emporté sur le bateau où le combat était bien plus acharné que sur l’Amazone. Il ne voulait pas voir Amarine prendre une balle perdue ou recevoir un coup de sabre juste parce qu’elle se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment.

Debout sur le bastingage, Nathan attrapa une corde qui pendait dans le vide et s’élança en grimaçant de son bras blessé. Son corps traçant une courbe pour venir agripper la fille d’Ywen et pour percuter du pied le pirate qui bascula de la planche pour tomber quelques 10 mètres plus bas, dans la mer, entre les deux bateaux. Nathan finit sa course sur le pont de l’Amazone, tenant dans ses bras la jeune fille qui avait désobéit à sa mère. Il ouvrit la porte de la cabine et ne la déposa au sol que lorsqu’il fût lui-même à l’intérieur. Il était furieux mais visiblement très inquiet aussi. Il recula, se tenant dans l'encadrement comme pour lui interdire le passage et serrant la poignée de la porte dans sa main avant de l’interpeller une nouvelle fois.


_ Veille sur ta sœur et prie pour que ta mère ne t’ais pas vu !

Si elle l’avait vu, inutile de dire que le bateau tremblerait de sa colère lorsque la Capitaine reviendrait sur l'Amazone. Si Ywen était un Capitaine juste mais néanmoins sévère, elle était une mère tout autant inquiète pour la sécurité de ses filles ! Elle comme lui avaient certainement été poussés au combat très jeunes, trop jeunes, mais voilà, ils avaient beau être passé par cette étape, ils se refusaient à leur faire passer le rite de passage.

Nathan refranchit le vide des deux bateaux et se relança au combat. Il serait si facile de se cacher dans un coin et d’en ressortir une fois le combat finit mais voilà ce n’était pas comme ça qu’on gagnait gloire et honneur. La Capitaine croisa sa route semblant toute prête à donner le coup de grâce à sa proie. Un simple regard échangé, quelques gouttes de sang venant frapper leur visage (au ralenti, comme dans les films MDR) et ils ne se virent plus jusqu’à la fin du combat, où essouffler, tous rejoignaient l’Amazone. Les prisonniers poussés par l’équipage féminin les alignèrent au milieu du pont de l’Amazone où ils reçurent leurs fers.
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Ywen Märb
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeJeu 27 Aoû - 0:24

[j'vais surement relire vendredi question de corriger un peu, par soucis de pas avoir fait un post trop nul, mais l'essentiel est là Razz]

Les lames s’entrechoquaient sur le navire et Ywen n’avait pas le temps de tenir compte des visages qui se précipitaient devant elle ou de chercher le capitaine de l’Espadon dans la tumulte. Le sang sur sa peau et les estafilades mineures sur son corps ne la dérangeait pas, elle ne ressentait pas vraiment la douleur que lui infligeaient des coups mal parés. Ses réflexes lui permirent d’éviter des coups qui lui aurait été plus difficile d’oublier.

Mais son attention aurait pu être dirigé vers des milliers de pirates à confronter que la longue chevelure d’ébène n’aurait pas échappé à son regard. Elle sentit son sang se glacer en voyant Amarine entre des mains ennemis. Son attention diminuée, elle faillit bien mettre sa vie sérieusement en péril en réagissant tardivement à un coup porté. Sa lame s’interposa d’instinct, mais les muscles de son bras souffrir de la force du coup auquel elle n’était pas préparée. Elle venait de retrouver le capitaine ennemi qui lui souriait de sa douteuse dentition. Elle cherchait en vint à esquiver sa présence pour aller chercher sa fille, le cœur battant à tout rompre, donnant à l’ennemi l’impression d’avoir le dessus. C’était là que ce trouvait la faiblesse d’être corsaire et d’être mère. Elle sentait ses dents serrées douloureusement à imaginer sa fille entre les mains pirates et ses mouvements saccadés manquaient de leur souplesse habituelle. Elle paraît les coups sans attaquer, ne notant même pas la remarque sur ses piètres talents de combattant. Elle n’avait pas l’habitude d’y aller de bassesses quelconque, l’honneur lui importait, mais aujourd’hui elle avait le soucis de terminer ce combat le plus rapidement possible et essayer de faire le capitaine prisonnier ne lui apparut pas comme une solution assez expéditive.

Son fusil rejoignit sa main une nouvelle fois et le coup résonna un instant à son oreille, lorsque la balle quitta le pistolet pour creuser son chemin jusqu’au cœur du capitaine. Les deux se figèrent un moment, se demandant l’un dans le regard de l’autre, si le coup avait été mortel. Elle recula au dernier instant, pour éviter un coup de lame que même à moitié mort, le pirate parvenait encore à essayer de donner. La brulure sur son ventre lui indiqua que sa peau avait été tailladée, mais le corps du capitaine ennemi tomba au sol sans qu’elle ne s’inquiète outre mesure de la blessure. Son regard essaya de ne pas chercher sa fille des yeux, elle était capitaine d’abord et elle devait tâcher de se le répéter à tout instant. Amarine devait être comme n’importe quel autre mousse qu’elle risquait à tout instant de perdre. Elles avaient le dessus. Sa voix porta et seul ceux qui la connaissaient pouvaient sentir au fond de sa gorge l’angoisse qui perçait malgré tout.


-Au nom du roi [mdr], rendez-vous!

La plupart des combats cessèrent d’autant plus que leur capitaine mort, les pirates n’avaient plus d’ordre contraire à recevoir. Quelques cœurs furent encore percés pour convaincre les récalcitrants de se rendre. Et un silence pesant suivit l’escorte des prisonniers. Ignorant la douleur et le sang qui glissait sur son ventre et tachait ses vêtements, Elle retourna sur le navire, traversant sur une longue planche qui reliait les deux bateaux. Elle ne tarda pas longtemps à poser la question, alors que les pirates étaient menés en rang sur le pont avant d’être descendu à la cale sur un ordre qu’elle fit quelques instants après être arrivé sur le bateau.

-Où est Amarine?

À son ton, ceux qui n’avait pas entre- aperçu la fillette durant le combat pouvait deviner qu’il c’était passé quelque chose. L’absence de la corsaire Tamara, indiqua à Ywen la malchance qui avait été pour la jeune femme qui avait la charge de garder à l’œil les deux enfants. On enveloppait déjà les cadavres en vue de les jeter à la mer (ppfff! Aucune conscience environnementale) mais Ywen n’avait pas la tête à vérifier les dégâts causés à l’Amazone, avant que ses yeux n’aillent revue ses deux filles.
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Amarine Märb
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeLun 31 Aoû - 2:16

- Ici, Maman...

La jeune frimousse d'Amarine se fit voir dans l'entrebâillement dans la porte de la cabine du capitaine. Quand Nathan l'avait déposé là après l'avoir sauvé des griffes du pirate, la jeune fille tremblait de tous ses membres. Elle disait toujours à tout le monde qu'elle n'avait peur de rien, mais à cet instant, alors que Laureen lui sautait littéralement dans le cou en pleurs - Tarama, leur nounou, avait été tuée en voulant bloquer le chemin à un pirate qui voulait entrer dans la cabine - la fillette compris pourquoi sa mère ne voulait pas qu'elles sortent de son bureau durant les combats. Mais, d'un autre côté, Amarine avait adoré sentir l'adrénaline dans ses veines quand elle avait touché son premier pirate. Elle allait recommencer, c'était sur, mais pas de sitôt.

Comme tout le monde sur le pont, la fillette attendit Ywen l'appeler. Sa voix trahissait son angoisse. Elle l'avait donc vu lors de son escapade sur le pont. Pas de chance...Trainant sa petite soeur par la main, Amarine se fit un chemin entre les corps des corsaires et des pirates pour aller affronter sa mère. La vue des cadavres laissait la jeune adolescente de glace. Avec toutes les attaques dont elle avait été témoin depuis son tout jeune âge, la mort ne lui faisait plus peur. La colère de la capitaine était encore plus terrifiante. La petite Laureen était encore sensible à cette vue de mort, mais elle était tellement inconsolable qu'elle remarqua à peine à côté de quoi elle marchait sur le pont. Amarine chercha Nathan des yeux, inquiète. Quand il l'avait laissé sur le pont de L'Amazone, elle avait remarqué que son ''grand frère '' avait une plaie au bras. Elle lui en devait une ! Si Nathan n'avait pas été là, elle aurait bien pu se retrouver en plein coeur de la bataille. Elle savait peut-être se défendre avec un pistolet, mais pas à mains nues...

Arrivée à destination, Amarine leva la tête vers Ywen et lui sourit de façon innocente. Elle n'allait surement pas attendre la tempête sans rien dire. Si elle pouvait calmer sa mère juste un peu... Ça serait ça de gagner...


- Je voulais juste vous aider Maman ! Et puis, j'ai blessé trois pirates toute seule ! Comme toi ! Et je n'ai pas emmené Laureen avec moi comme la dernière fois. Je lui avais dit de rester derrière le bureau.

Et puis, regarde, je n'ai rien de cassé! Nathan est venu me délivrer du méchant pirate qui m'avait enlevé. Et puis...


Nervosité ou tout simplement la peur voir la colère de sa mère se déchainer contre elle ? Amarine n'arrêtait pas de parler sans laisser le temps à Ywen de placer un seul mot. Elle jetait des regards nerveux allant de sa mère, de Laureen et de Nathan sans pour autant arrêter de parler. Si elle pouvait retarder l'explosion de la Capitaine de l'Amazone de quelques minutes, tous les moyens étaient bons.
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Nathan Delroe
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeMar 1 Sep - 1:48

Les corsaires disciplinés se mirent en rang, laissant passer la Capitaine devant elles (et lui), réagissant au quart de tour lorsque la femme de poigne donnait un ordre. Le bateau ennemi semblait au plus mal et rien ne serait récupérable dans la cale déjà inondée, pas même quelques vivres. La poudre, n’en parlons même pas, trempée et inutilisable. De ce combat, Nathan songea qu’ils avaient beaucoup perdu… et au final que très peu gagné. Même si la victoire était leur, on ne leur rendrait pas les dizaines de vies qui s’étaient éteinte de leur bord. On se contentait de les rapatrier sur l’Amazone et on les enveloppait dans de la toile avant de les préparer à être jeté à la mer suite à une silencieuse prière.

Comme suite à chaque bataille, Nathan devrait refaire le recensement de l’équipage avec le Capitaine afin qu’elle redéfinisse les rôles avant de remplacer les postes manquants en retournant sur terre où ils pourraient réembaucher quelques marins au nom du Roi. S’il y’avait bien quelque chose qui le faisait encore rire, seul vestige de son passé de pirate, c’était de combattre au nom du Roi. Ce Roi à qui il devait allégeance et qu’il n’avait jamais vu, Nathan lui aurait volontiers cracher au visage. Deux femmes régissaient sa vie! La mer et Ywen, et personne d’autre ne lui imposerait sa loi. Le jeune corsaire se cachait bien de montrer sa répulsion vis-à-vis de la royauté, après tout, Ywen savait qui il était et bien que les pirates étaient les ennemis de la couronne, elle l’avait épargné.

Les corps de leurs consœurs et amies finirent de s’amasser sur le pont et l’Espadon faisant dangereusement tanguer l’Amazone alors qu’il coulait et entraînait par le fond le navire des femmes, il coupa une à une les cordes qui liaient les deux bateaux. L’espadon continua sa descente tranquille vers le monde silencieux des profondeurs abyssales lorsqu’Amarine et sa sœur sortirent timidement de la cabine devant l’appel cinglant de leur mère. Le médecin aurait fort à faire lorsque les cris de la Capitaine finirait par s’estomper. Il fallait refermer les plaies encore sanglantes et empêcher les infections qui entraînaient au mieux amputation, au pire la mort. Il y’avait aussi une abondante collection de balles à récupérer des corps toujours debout, entre autre retirer la balle logé dans l’épaule du second.

Nathan rejoignit les rangs alors qu’Amarine s’était lancé dans un discours endiablé où elle ne semblait même plus prendre le temps de respirer. Elle pouvait bien parler, ou encore gagner du temps, sa mère ne s’apaiserait sans doute pas avant d’avoir pu déverser toute sa crainte et sa colère sur la jeune fille. Les yeux du jeune homme qui croisèrent les siens lorsqu’elle le regarda se plissèrent. Lui aussi avait eut très peur pour elle mais cela l’avait fait réfléchir, peut-être était-il temps de former Amarine à l’art du combat. Elle connaissait déjà quelques bases qui lui avait servi (à s’attirer des ennuis XD) mais il s’agissait là d’aller plus loin. Si Amarine lui en faisait la demande comme il arrivait qu’ils en parlent discrètement sur le bateau, il pourrait essayer de glisser quelques mots à la Capitaine. Au pire, il prendrait la rage d’Ywen de pleine face! Tant qu’elle ne le remettait pas là où elle l’avait trouvé, tout irait bien.
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Ywen Märb
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeSam 12 Déc - 5:26

Ywen resta silencieuse en regardant ses filles approchées. Les bras croisés, le regard sentencieux, c’était plutôt la colère d’une mère que celle d’un capitaine qui semblait la travailler au fond d’elle-même. Elle laissa Amarine se mettre à parler à toute vitesse sans l’interrompre, son regard fixé sur sa fille, jusqu’à ce que le manque d’air l’oblige à reprendre son souffle et lui permette de parler. Chacun savait qu’il était inutile pour la fillette d’espérer calmer la mère. Gagner du temps retarderait l’instant où Ywen déverserait sa colère, mais ne l’apaiserait pas, au contraire.

-Tu as désobéit à ton capitaine. Tu as mis ta sœur en danger, en la laissant seule, alors que tu devais la protéger. Tu as mit mon second en danger en l’obligeant à venir à ta rescousse.

Ywen prit une grande respiration. Sa voix c’était faite forte, sans pourtant s’emporter dans la démesure. Son ton sévère ne laissait pas place à la réplique de sa fille, mais si elle arrivait à ne pas laisser sa main trembler, témoignage de la peur qu’elle venait de vivre, elle avait du mal à contenir l’émotion qui l’assaillait. Lorsqu’elle reprit la parole, sa voix s’emporta plus encore, frôlant le hurlement sans pourtant se permettre de perdre totalement contenance.

-AMARINE MÄRB! VEUX-TU BIEN ME DIRE CE QUI T’ES PASSÉ PAR LA TÊTE DE ME FAIRE UNE PEUR PAREIL?! TU N’AS PAS PENSÉ À CE QUI AURAIT PU T’ARRIVER SUR CE BATEAU!?

À côté d’Amarine, les yeux de Laureen s’emplirent de nouveau d’eau et elle éclata bruyamment en sanglot. Il y avait longtemps que Laureen ne faisait plus de crises ainsi, sauf lorsqu’elle souhaitait détourner l’attention de sa mère de sur Amarine. Si Ywen connaissait très bien le manège et n’en était pas dupe, cela lui permit cependant de prendre un instant de recul pour se ressaisir. Elle n’avait pas honte d’afficher ses craintes de mères devant son équipage. Elle assumait sa dualité de capitaine et de mère, mais le temps n’était peut-être pas à rendre sourde les femmes épuisées par le combat, qui devraient encore remettre le bateau en ordre dans les prochaines heures. Elle redevint calme en une respiration et ordonna:

-Amarine, tu vas aider notre docteure, nous en reparlerons plus tard.

Aider la docteure à soigner les multiples blessures n’étaient pas en soi une activité très agréable. De là à dire qu’il s’agissait d’une punition… Ywen n’aimait pas le voir ainsi, car chaque tâche sur un bateau avait son importance et si l’on commençait à envoyer une personne faire une chose pour la punir, bien vite plus personne ne voudrait le faire de son plein gré (à moins de s'appeler Yan le Borgne et d'aimer laver le pont). Soigner les blessures apporteraient son lot d’enseignement à la fautive, car une seule erreur pouvait couter la vie, mais aussi un bras, un œil. Si Amarine voulait prendre à la légère les batailles, Ywen voulait lui imposer de réaliser combien il s’agissait d’une chose sérieuse. Des blessures en putréfactions ne pouvait pas nuire.

Elle ordonna que l’on vérifie les dommages au bateau pour être prêtes à repartir le plus tôt possible et que ceux qui devait recevoir des soins aille immédiatement voir à recevoir des soins, alors que celles qui n’avaient rien de bien sérieux pouvaient déjà aider à refermer des plaies.

Ywen alla elle-même chercher de quoi bander (einh?!?) l’estafilade à son ventre, après l’avoir cautériser. Elle ne perdit pas de temps et dès qu’on lui confirma que les dommages n’empêcheraient pas l’Amazone de repartir, elle mit le cap vers le port de la baie blanche. Les corps étaient envelopper dans des draps blancs et avant d’être laissé à l’océan, il fallait encore faire le compte-rendu de celles qui les avaient quitter vaillamment durant le combat.
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Amythiaelle Taköma
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeMar 15 Déc - 8:59

Le vent glissait sur le plumage comme la mer contre la coque. Le son strident que l’oiseau poussait découragea la Kuam. Même l’aigle libre ne trouvait retracer l’Espadon. L’oiseau contourna les grandes voiles et reparti à la recherche du navire fantôme. L’œil perçant finirait bien par trouver ce qu’ils cherchaient depuis plusieurs jours, trois pour être exacte. Ils maintenaient le cap, mais elle pouvait voir l’immense barrière de corail qui s’approchait de plus en plus. Elle en avait fait part au second lorsqu’il avait passé sous son poste. Elle l’avait tristement regardé rejoigne la capitaine. Cette dernière s’était appuyée contre la barrière de bois et regardait vainement l’horizon. Ce geste la ramena à l’ordre. La sauvage releva son regard vers les confins de l’océan. Elle pouvait voir la silhouette noire de Miko à loin. Elle ignorait si le volatile revenait déjà ou poursuivait sa quête. Elle enviait les grands mouvements que faisaient ces ailes. La sensation qui vent qui la faisait planer devait être la plus exquise des impressions. D’où elle se trouvait, le vent caressait doucement son visage brunit par le soleil de sa terre. Ces longs cheveux terreux volaient derrière elle comme une cape de soie. Elle s’était assise en indien pour se reposer un peu, mais en voyant grossir la large silhouette de sa chère amie, elle se redressa avec empressement. L’oiseau poussait des cries qui différaient des précédents. La Kuam les identifia dans leurs murmures lointains. Aussitôt, elle enjamba son poste et s’agrippa au passage à une des cordes qui retenaient les voiles. Elle se laissa tomber dans le vide lorsque la hauteur du pont fut moindre. Déjà la capitaine rassemblait l’équipage. Elle profita de l’assemblé pour annoncer la vue du bateau au capitaine. Aussitôt, elle remonta le mat afin d’observer la navigation lente de bateau pirate. Son arme était posée près d’elle dissimulé par une cape noire qui lui servait à se protéger de la nuit. Elle attendit patiemment l’œil vif posé à la fois sur le navire et son capitaine afin de ne rien manqué de ses ordres. Miko avait trouvé appuie sur le sommet du mat et dans la même position que son maître, attendait l’approche de l’ennemie.

À la voix du capitaine, elle saisit son arme et dénoya la corde qui lui permettait de voltiger entre les voiles. Lorsque les grappins furent lancés, Amythiaelle en profita pour redescendre sur le pont principal la corde dans l’une de ses mains et son épée dans l’autre. Elle attendit le premier pirate qu’elle fit saigner dès qu’il posa le pied sur le pont. À son duel, vint se rajouter d’autres arrivants. Évitant et parant les coups, Amy se mouvait dans une dance propre à son peuple. La souplesse de son corps était un avantage pour elle. Légère comme un papillon, les pieds de la femme prenaient appuie sur presque tout, que se soit un torse poilu ou encore un barri. C’était toujours la première blessure qui surprenait le plus à ses yeux de sauvage en tout les cas. Elle posa le plat de sa main sur le tissu fendu par une larme ennemie. Déjà le liquide rougeâtre imbibait la peau d’animal qui l’habillait. Son manque de concentration lui valu un autre coup qui eut raison d’une de ses mèches de cheveux. Elle s’était écrasée au sol suffisamment vite pour ne pas se retrouver coupé en deux. Elle profita de sa position pour élancer sa longue épée qui vient trancher les pieds de son adversaire. L’infirme tomba à la renverse alors que son mouvement la remit sur ses pieds. Le regard haineux, la jeune fille laissa son lame s’abattre contre le poignet de l’homme lui fessant lâcher son arme. Elle l’acheva d’un coup un cœur désireuse de passer à un autre appel. Aidée par ses consœurs, elle débarrassa le pont de l’amazone des pirates aux prix de plusieurs plaies. Bientôt, les femmes corsaires eurent raison des vils pirates. Ywen réclamait l’abandon des hommes restants.

Le combat l’avait tant captivé qu’il lui avait parut cour mais l’état des deux navires ainsi que leur équipage en disant long sur l’intensité de l’affrontement. Elle laissa son chef regagnée le pont de l’Amazone avant d’aller à la rencontre des femmes qui ramenaient les corps inertes des siennes. Elle aida l’une des femmes en prenant le relais. Elle transportait le corps charnu là ou d’autres avaient déjà commencé à envelopper les morts. Les pirates prenaient le chemin de la cale, mais le capitaine de l’Amazone n’en était pas moins énervé. Elle devait avoue l’imprudence de la fillette, mais elle lui avait permis d’éviter de nombreux coups. Bien sur, personne n’oserait le noter de peur de voir la colère d’Ywen se déchaîner encore plus. Elle-même souda ses lèvres en s’affairant ailleurs. Elle aurait bien regagné de la hauteur, mais ces bras la faisaient souffrir au point de me pas pouvoir supporter son propre poids. La vigie était donc coincée sur le pont pour un temps indéterminé. Le regard vers les nuages, elle siffla quelques notes qui furent approuvé par le cri strident d’un aigle. La masse plumée décolla pour scruter les horizons lointains. Elle réclama au docteur du bateau de quoi soignée ses sœurs affaiblies par le combat après s’être elle-même fait soigner. Suite à quoi, elle alla rejoindre l’avant du bateau. Elle ne pouvait guère aider les autres. Son rôle se résumait à regarder l’horizon. Elle enjamba la balustrade et continua son chemin sur la proue qui fendait l’océan. Agilement, elle se laissa tombé les jambes de chaque côté de la poutre surplombant la figure de proue. L’aigle passa près d’elle en poussant un simple cri de présence. Déjà, elle repartait à l’arrière du navire. Amythiaelle reporta son regard vers l’horizon qui lui faisait face. Moins dense que là-haut, le vent fouettait sa peau hâlée et faisait flotter ses cheveux derrière elle.
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Amarine Märb
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeMer 16 Déc - 22:17

La jeune aventurière coupa net son monologue lorsque sa mère ouvrit la bouche. Alors que les corsaires soignaient leurs blessures et que les corps de ses « sœurs» mortes étaient recouverts d'un drap blanc pour empêcher les maladies de se propager et aux charognards de venir déshonorer ces femmes tombées au combat, Amarine recevaient sans broncher les réprimandes de sa mère. Elle n'avait pas espéré qu'elle passe l'éponge pour cette fois. Tout comme les autres, elle était sous les ordres d'Ywen, mais c'était encore pire parce qu'elle était aussi sa fille. Un matelot aurait peut-être été félicité pour se qu'il avait fait, mais pas Amarine. Ywen était trop inquiète pour elle, toujours en train de la surveiller d'un œil sévère. Mais un jour, Amarine serai trop vieille pour se faire réprimander comme maintenant. Pour l'instant, elle patientait, rageant intérieurement sur ce maudit pirate qui l'avait repéré. S'il avait pu rester dans son coin celui là ! Personne n'aurait su ce qu'elle avait fait ! Mais maintenant, Ywen la surveillerai encore plus étroitement lorsqu'un autre combat allait faire rage.

Amarine ne regrettait toutefois pas son geste. Il n'y avait que le fait qu'elle ait mis Nathan en danger qui la rendait un peu coupable. C'était comme son grand frère, son modèle. Inconsciemment, elle avait voulu faire comme lui, voir la même admiration dans les yeux de sa mère quand Nathan fendait l'air de son épée. Elle avait raté son coup cette fois. La seule chose d'elle voyait dans ses yeux de sa mère en ce moment, c'était de l'inquiétude, l'inquiétude d'une mère. Pas de l'admiration.

Aller aider le médecin a soigné les blessés, voilà une tâche qu'Amarine n'aimait pas particulièrement. Mais elle ne voulait pas attiser la colère de sa mère en lui faisant comprendre qu'elle avait quand même aidé ses «sœurs» et que quelques unes lui devait une fière chandelle. Mais elles non plus ne voulaient pas avoir à confronter la fureur du capitaine. Laissant Laureen et ses pleurs à sa mère, la jeune adolescente alla rejoindre le médecin en silence et distribua les bandages en silence. Mais si Marine ne disait plus rien, c'est qu'elle bouillait de l'intérieur, encore prête à expliquer à sa mère qu'elle était assez grande pour devenir une corsaire comme les autres.

Quand elle arriva à Nathan, en retrait des autres, elle ne pu que constater que la blessure qu'il avait à l'épaule était beaucoup plus grave qu'elle l'avait pensé en découvrant ces mains tachées de sang quand il l'avait déposé dans la cabine. Elle sauta sur un des barils miraculeusement encore intacte et regarda Nathan avec la même inquiétude que sa mère avait eu un peu plus tôt avec elle.


- Il ne t'a pas manqué celui là ! ... MARISSA ! J'AI BESOIN DE TOI !

Dit-elle en regardant quand même avec une curiosité un peu déplacé la blessure de Nathan. À l'appel de son nom, la docteure vint la rejoindre et regarda avec découragement l'épaule blessé du second. Après l'avoir averti que retirer la balle allait être très douloureux, la jeune femme versa un peu de rhum pour désinfecter la plaie et força Nathan à boire le reste pour la douleur. Avec deux couteaux plats en guise de pinces, Marissa alla chercher la petite balle de plomb fichée dans l'omoplate. Faisant signe à Amarine de s'occuper du bandage, elle retourna à une autre de ses compagnes avec une longue enfilade au bras. Encore sur le baril, la jeune femme se mis à la hauteur de l'épaule de Nathan pour commencer à panser le second.

- Merci d'être venu me chercher.

Elle fit le bandage de Nathan puisqu'il lui était impossible pour l'instant de bouger le bras. Alors qu'elle essayait de faire un nœud pour tenir le tout, elle bassa le ton et regarda Nathan avec un air coupable.

- Dis, tu ne t'es pas pris cette balle pour moi ?

Amarine n'avait pas pensé que manquer aux ordres de sa mère pourrait blesser les autres. Si Nathan s'était pris une balle durant le sauvetage, la jeune femme se sentirait mal pour le restant du voyage.
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Nathan Delroe
Second de l'Amazone
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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeJeu 17 Déc - 0:51

Personne sur le bateau n’aurait oser juger Ywen pour l’inquiétude dissimulée sous sa colère. D’une part parce que personne n’oserait se frotter à la colère de la Capitaine et d’autre part parce que tout le monde pouvait comprendre la frayeur d’une mère qui craint de perdre son enfant. L’instinct maternelle était de mise sur un bateau de femmes mais même Nathan, sans en être une, pouvait comprendre cette peur que lui-même avait ressenti en la voyant déambuler sur le bateau. Il ne se serait pas permis de crier après elle, il n’avait pas à usurper le rôle de sa mère sous prétexte qu’il aimait bien cette petite. Cependant la stratégie de Laureen l’amusa, toujours là quand il s’agissait d’attirer l’attention pour s’opposer aux cris de sa mère et faire épargner sa sœur. Pour l’instant, Laureen était encore jeune et n’avait comme arme que ses larmes mais d’ici quelques années, on verrait une deuxième tête juvénile courir sur le pont avec la même ignorance du danger que l’avait fait sa sœur. Ywen avait beau être la femme la plus respectée du navire, rien ne pourrait empêcher ses fillettes de recommencer et sa colère ne suffirait pas à les faire obéir. Nathan voyait déjà briller dans l’œil de la jeune Amarine cette envie de dire à sa mère de la laisser vivre et mourir en véritable Corsaire!

La punition tomba. Elle devrait aider la doctoresse à soigner les blessés. Nul doute qu’elle verrait encore couler beaucoup de sang. Les blessées même légères ne manquaient pas. Une fois l’honneur rendue aux femmes tombées aujourd’hui, on pourrait nettoyer le pont rougis de tâches de sang et une nouvelle batailles viendraient balayer l’ancienne. Le réconfort de la journée serait qu’à nouveau, on avait pu nettoyé l’océan de ces terreurs des mers. Drôle de pensée lorsqu’il songeait que dans son cœur vivait toujours une part de piraterie.

Nathan partit s’asseoir, attendant que l’on soigne les femmes dans un état bien plus critique et qui seraient alitées certainement plusieurs semaines voire mois si elles survivaient avant de remonter sur le pont. Le second vînt saisir une serviette propre qu’il vînt appuyer contre sa plaie pour ralentir l‘écoulement du sang en grimaçant quelques instants. Amarine s’était frayée un chemin jusqu’à lui, louchant avec inquiétude sur sa plaie lorsqu’il retirait le tissu pour regarder si le sang s’arrêtait de couler.


_ Au moins je ne suis pas mort!

Nathan vit la fille d’Ywen inspirer un grand filet d’air et avant qu’il ne puisse lui dire qu’il attendrait son tour, la jeune fille avait appelé la doctoresse avec un puissance de voix étonnante pour sa taille. Elle tenait bien de sa mère au moins! (XD) La femme médecin s’était pressée d’arriver, une bonne bouteille de Rhum à la main, lui présentant le breuvage en guise d’analgésique. Le Second accrocha le bouchon avec ses dents et le décrocha avant d’avaler une bonne gorgée. Inutile de l’informer que si recevoir une balle était douloureux, la retirer l’était également. Nathan attrapa les bords de la caisse sur laquelle il se tenait et mordit dans le morceau de bois que lui présenta le médecin. C’est avec douleur et gémissements qu’il dût laisser la femme farfouiller dans sa chaire pour retrouver la balle et retirer les morceaux de cartilage qui s’était détaché de son os sous l’impact. La manipulation fût aussi douloureuse qu’éreintante. Désinfecté et recousu, Marissa laissa la suite à Amarine pour reprendre les soins des autres. Fatigué et en sueur, le jeune homme laissa Amarine immobiliser son bras avec un bandage. Ennuyeux, c’était très ennuyeux. Son bras devrait rester immobilisé pour des mois, il se sentirait bien inutile et bien amoindri dans ces conditions. Jetant un regard un peu las autour de lui, il aperçut la Kuam qui pour une raison inconnue, continuait de l’appeler « Visage pâle » et il ne savait pourquoi ce mot qui avait pourtant des connotations si péjoratives pour son peuple sonnait si bien à son oreille lorsqu‘elle le prononçait avec son petit accent particulier. Retournant son visage vers la jeune fille, il finit par lui répondre sans l'incriminer.

_ La prochaine fois, tâches de ne pas avoir besoin d’aide!

Il parut surpris qu’elle culpabilise pour si peu. C’est une manie qu’elle finirait par perdre. Elles verraient tellement d’autres morts, alors si elle se demandait si c’était de sa faute à chaque fois, elle n’en finirait plus et virerait folle. Finalement, il lui adressa un demi-sourire atténué par sa chair en feu.

_ J’aurais pris toutes les balles du bateau pour te sauver Amarine mais tu n‘es en rien responsable de ma blessure… ni d’aucune autre sur ce bateau. On sait tous les risques que nous prenons en pourchassant des pirates! Ne te culpabilises pas autant.

Le second se leva et se dirigea vers sa Capitaine. Etre blessé n’était pas une excuse pour oublier son travail, du moins pas pour lui.

_ Paré pour le recensement de l’équipage, Capitaine!
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Ywen Märb
Capitaine de l'Amazone
Ywen Märb


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MessageSujet: Re: Quelque part, sur l'océan   Quelque part, sur l'océan Icon_minitimeMar 12 Jan - 17:40

Ywen regardait avec une colère qu’elle savait cacher derrière un calme plat, les corps de ses femmes mortes courageusement aux combats. Chacune d’entres elles lui avaient fait aveuglément confiance, car la plupart n’avait plus rien à perdre ou avait un trop fort besoin de liberté. Elles avaient remis leur vie entre ses mains et elle n’avait rien su faire d’autre que les mener à une mort inutile. Quelques pirates avaient bien été emprisonné, mais les cales n’avaient rien à donner à celles qui étaient rester vivantes et le capitaine, qui aurait été la seule chose reluisante, si ont veut, à ramener au port, elle l’avait stupidement tué dans l’énervement. La journée était mauvaise et elle était furieuse. Tout cela à cause d’un égo mal placé qui lui avait values de pourchasser ce pirate pour lui prouver… pour lui prouver quoi? Qu’elle aussi était capable de foncer tête baissée sans réfléchir dans une bataille inutile? En songeant en Amarine, le second croyait qu’un jour on cessait de culpabilisé des morts que l’on causait. Si Ywen ne l’avouait pas, elle n’aurait pas été prête, dans sa position, à dire qu’elle ne prenait aucune part de responsabilité dans la mort de ses femmes. Sa position ne lui demandait pas de se soucier d’une telle chose et un égal masculin n’en aurait pas tant fait de cas.

Le second se dirigea vers elle, près malgré sa blessure à remplir son devoir et elle ne pouvait que se félicité de ne pas l’avoir replonger dans l’océan après l’avoir secouru. Il avait le mérite de ne pas se reposer sur ses lauriers et comme elle n’aimait pas perdre de temps, c’était une bonne chose de ne pas avoir à ramener son second à l’ordre. Elle négligea sa culpabilité, pour la remettre à plus tard, comme tout ses sentiments qu’elle n’avait pas le temps d’exprimer pour se concentrer sur la tâche du moment. Elle n’avait pas l’intention de revenir sur l’incident avec sa fille non plus et cet instant de colère qui l’avait submergé. Le sujet était clos pour elle et il ne fallait pas espérer lui en glisser un mot pour l’instant sans qu’elle ignore la question d’un geste agacé. La question n’était pas réellement réglée. La mère combattait la capitaine en elle, mais elle était désireuse de mener se combat seule avec elle-même sans que l’on vienne la pousser dans un sens ou un autre. Quoi qu’il en soit, Amarine manquait d’entraînement et il n’était pas à négliger de lui donner un bon entrainement, ainsi qu’à sa sœur, pour qu’en cas d’ennuis, elles sachent mieux se débrouiller.


- Nous avons perdu, Éva. Encore une gabière de moins et c’est moi qui devrai monté dans les haubans pour réparer les voiles.

Sur le pont, Ywen c’était gravée en mémoire le nom de celles qui était tombé. La mort de Tamara, simplement matelot, mais a qui était une très bonne combattante, la touchait particulièrement. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait la charge de surveiller ses filles et la confiance qu’elle avait eut en elle était sans borne. Avec Nathan, ils passèrent le nom des 18 autres membre qui les avaient quitté. Outre la gabière, deux cannonières, une jeune mousse (de nombril XD pardon!) qui en était à son premier voyage et quinze autres matelots avaient aujourd’hui perdu la vie. Ywen espérait qu’aucune autre, entre les mains de la docteure pour l’instant, ne viendrait s’ajouter au compte. Ils devaient trouver de toute urgence une gabière (piquons Scylla) à leur prochain arrêt où former un matelot déjà agile en hauteur, car le métier difficile était fort important sur le navire.

-Tu iras demander à la vigie, si dans les filles y’en a qui ont déjà dut recoudre les trous des chemises de leurs anciens maris. Une ou deux ne serait pas de trop pour aider à réparer les dommages aux voiles le plus vite possible.

*******

Un peu plus tard sur le bateau, l’équipage fut convié à rendre un dernier hommage à celles qui avaient perdu la vie. Le temps ne permettait pas de cérémonie interminable et il fallait évidemment oublier l’idée de laisser des cadavres qui commençaient à décomposer sur le pont du navire, même avec tout le respect qu’elles avaient pour celles qui était tombé. Ywen ne se plongerait donc pas dans un interminable discours qu’elle aurait eut à répéter trop de fois sur son navire depuis qu’elle était capitaine.


- J’invite chacune de celles ici présente à se rappeler de celle qui aura été votre confidente au milieu des orages, celle qui aura été votre bras lors d’un combat, celle qui aura été plus qu’une autre membre de l’équipage pour vous. Puisse la mort de vingt de mes filles ne pas avoir été vaine.

Ywen fit un bref signe de tête pour que quelques matelots, un corps à la fois, poussent dans l’océan le corps enveloppé dans un linceul de chacune des vingt femmes, sous l’œil imperturbable d’Ywen qui n’était pas moins touchée que les autres par la mort de ses compagnes de voyage, bien qu’elles soient toutes habitué à la mort, certaine depuis plus longtemps que d’autre.

Les vingt corps immergés dans l’océan, la vie reprit aussitôt sur le navire. Il y avait trop à faire pour perdre une seconde de leur temps. Ywen demanda nouvelle des quelques prisonniers et vérifia que le cap était toujours maintenu.


[hj: je suis d'avis qu'on commence un nouveau post, à la baie blanche, si vous voulez faire un dernier post avant qu'on entame un nouveau sujet.]
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